Jahia Soweloo, moniale à la TASS

Voici mon premier story, ça fait longtemps que je voulais le faire, mais bon, voilà c'est fait. Cela revient sur le passé de ma ch'tite moniale préféré, qui est aussi perso principal

Attention je vais faire ça en plusieur petits chapitres

-------------------------------------

Chapitre I - Rencontre mystérieuse

Alors que le jour commençait à disparaître dans l’horizon des cimes froides du Nord, Jahia allongée par terre ouvrit les yeux, malgré un très grand mal de tête elle essaya de faire un point sur ça situation, elle se trouve dans une grotte dont la sortie se trouvait à peine à une vingtaine de mètres. Au milieu de la grotte se trouvait un feu de camp qui permet de voir un petit ballet d’ombre sur les parois humide, c’est d’ailleurs la seul chose qui bouge dans cette grotte. Rapidement elle s’aperçoit que sa baguette de Wroth, son Ankh de Protection ainsi que tout son matériel était entreposé dans un coin sombre de la grotte. En un mouvement reflex Jahia se retrouve sur ses pieds prête à récupérer son attirail, lorsqu’elle fut stopper net par une paire de bras lumineux et translucides sorti de la paroi qui se situait juste derrière elle. Ces bras semblaient venir de l'Outre monde, un sort de nécromant ? Mais comment n'a-t-elle rien sentit venir ?

Notre petite moniale trouvait se trouvait enlacée malgré elle par ses bras glacials... Plus elle essayait de se débattre plus les bras la serrait, au bout de quelque minute elle comprit que ses mouvements étaient vains. Lorsque l'homme lança avec un certain sarcasme :

- Tu t’es enfin décidé à te calmer... Tu t'épuises vite, c'est dommage...

Là se tenait assit un homme plutôt gracieux, mais pas moins athlétique. Le haut de son buste restait caché dans une zone d’ombre, ce qui augmentait ce coté mystérieux. Ses vêtements étaient vraiment différents de ceux qu’on peut trouver en Tyrie. Jahia était très surprise de ne pas l’avoir remarqué avant, il y a deux minutes l’endroit était vide, et maintenant elle ressent une aura très puissante, comme elle n’a rarement senti chez un homme. Il faut absolument qu’elle trouve le moyen de prévenir les membres de la guilde.

Elle se souvient qu’un rdv était fixé à certains membres des Tueurs de Charrs à Promontoire pour aider un village de nains à résister aux assauts d’une armée de Nains du Sommet de Pierre. Elle sait bien que Skaw remarquera son absence, et n’hésitera pas lancer un petit groupe à sa recherche, enfin elle l’espère, quoiqu’il en soit comment les prévenir de ça position... Tout d’abord il lui fallait en savoir plus sur son ravisseur.

-------------------------------------

Chapitre II – La fille du Confesseur Arkam-Garaan Soweloo dit Le Pur


- Je suppose que c’est à vous que je dois ce mal de tête.
- Oui et je m’en excuse, ce ne sont pas des méthodes qui me sont coutumières. Mais t’attaquer dans ton sommeil, restait la meilleure technique pour nous éviter quelconques désagréments...
- Bizarrement, je vais refuser vos excuses, je n’aime pas le mot « vengeance » mais sachez que si je me libère de votre maudit sort, vous allez passer un sal quart d’heure, et après peut être j’accepterais vos excuses.
- Dwayna ne vous apprend pas la clémence à vous, les Moines ?
- Dwayna nous apprend aussi le Châtiment pour des types de votre espèce.

Notre inconnu se mis légèrement à rire...

- Bon, je vais tenter de détendre l’atmosphère. Tout d’abord je viens de très loin et seulement pour te rencontrer, toi la fameuse Jahia Soweloo, fille du très grand et très respectable Confesseur Arkam-Garaan Soweloo dit Le Pur. Il dirigea très longtemps le temple de la Sagesse de Dwayna, le plus grand temple voué au culte de Dwayna en Kryte.
- Si vous venez de si loin pour m’expliquer ma généalogie, vous pouviez rester dans chez vous...
- Tu frises l’insolence et dans ta position, je ne ferais pas la fière. Mais, je voudrais expliquer les motivations de ma présence et de ta situation. Et pour cela je me dois de faire un petit résumé de certaines choses qui te permettront de mieux me comprendre. Donc comme je le disais, je viens de très loin, la région de Cantha, tu connais ?
- Oui, mon Père m’en a déjà parlé.
- Ha oui, ton Père... Je le connaissais bien moi, mais je t’expliquerais plus tard. Et d’ailleurs, comment est-il mort ?
- ...
- Pas la peine de répondre, je connais déjà la réponse. Mais
rassures-toi, je ne suis pas le responsable de cette mort, que je crois
savoir a été atroce... Ca fait déjà cinq ans, non ?
- ... Oui, dans cinq jours exactement...
- Mais bon reparlons du lointain passé, c’est ce qui m’intéresse pour le moment. Ton cher Père dont la sagesse était légendaire comme ça maîtrise des voix célestes de Dwayna et que tous le monde admirait pour
sa loyauté, son courage, et le craignait pour son pouvoir. Et bien un jour, il a dût s’exiler ça vie était plus que menacée. Cela c’est déroulé quelques années avant ta naissance dans ma bonne région de Cantha.

Une petite brise glaciale venant du Nord pénétra dans la grotte, mais le feu brûlait toujours, et c’était bien la seul qui dégageait une certaine chaleur, le regard de Jahia sur son interlocuteur était glacial. Même si elle ne voyait pas son visage, elle guettait ses moindres faits et gestes pour essayer d’y déceler une faille pour la saisir et tenter quelque chose.

- Et oui, Le Pur c’était fait pas mal d’ennemi au sein du Blanc Manteau, la situation était devenue tel qu’il s’exila. Il en profita pour rencontrer le jeune Maître Togo, déjà très réputé à Cantha. Ils se lièrent d’une profonde amitié, c’est aussi à cette période qu’il rencontra Akiko Soon-Waa, ta mère. Une Ritualiste très puissante, dont la beauté était tout aussi destructrice que ses connaissances des arcanes de Grenth. Drôle de couple, un adorateur prodigieux de Dwayna et une adoratrice exaltée de Grenth, résultat une petite moniale... Ceci explique ma fourberie de la nuit dernière, je ne suis pas spécialement pressé de me frotter à tes pouvoirs...
- Tu ne payes rien pour attendre… Je pense déjà à certains sorts qui t’intéresseront sûrement… Mais bon, c’est bien mais je sais tous ça... Ma mère est décédée en me mettant au monde.
- Logique, adoratrice de Grenth, elle va au bout de sa logique de sacrifice... Et enfante comme pour faire un cadeau à l’homme qu’elle aimait, ou pourquoi pas même à Dwayna.
- Je me passe de tes commentaires et autres analyses complètement farfelues...
- Hum hum... Oui, reprenons le déroulement des évènements. C’est à ce moment où la situation à changer en Kryte et n’ayant plus rien qui le retenait, si ce n’est des souvenirs douloureux d’un amour perdu, qu’il décida de retourner en Kryte avec toi sous le bras. De retour en Kryte, tu as donc été élevé comme une petite princesse au milieu du temple de la Sagesse. Je suis sûr que tous chérissaient, toi la fille du très grand et très sage Confesseur Arkam-Garaan Le Pur.
- Attends, je ne te permets pas de me juger, tu as l’air de connaître beaucoup de chose sur le passé de mon Père. Mais sache que je n’ai jamais été élevé comme princesse, le temple était aussi un monastère, et donc j’ai suivi dès ma plus jeune enfance la même éducation que n’importe quelle moniale. En ce qui concerne mon Père, je ne l’ai que trop rarement vu, pris par ces responsabilités, j’étais le cadet de sessoucis.
- Intéressant, il est vrai que j’ignorais cette partie de l’histoire... Donc je suis tout ouïe afin d’entendre la suite.
- Si je comprends bien, tes connaissances sur mon Père s’arrêtent après son départ de Cantha.

L’homme sourit, amusé par la clairvoyance de la jeune moniale... « Elle est bien digne de ses parents » se dit-il, « Et si son pouvoir est aussi grand que son esprit est vif, je risque d’avoir du fil à retordre avec elle... » son sourire disparu avec cette dernière pensée...

-------------------------------------

Chapitre III – La Mort d’un Père et l'Arrivée dans une nouvelle « Famille d’accueil »

Dehors, la nuit c’était déjà bien installée à l’extérieure de la grotte, le feu crépitait toujours devant Jahia, toujours retenu par ce sort étrange, représenté par cette paire de bras. Le silence durait depuis deux bonnes minutes.

Ce qui préoccupait Jahia, était ce sort qui la bloquait toujours, et tenir un tel sort aussi longtemps cachait quelque chose. Il s’agissait sûrement d’un sort élite, mais lequel, Milyria lui avait déjà décrit tous les sorts basics ou même élites de la nécromancie et même de l’art de l’envoutement, dans lesquelle Milyria excelle. Non Jahia était persuadée depuis le début que cet homme était un adorateur de Grenth, donc s’il n’était pas Nécromant, il lui restait une voix qu’elle connaissait très mal, celle des Ritualistes, il y en à très peu en Tyrie, elle-même n’en a jamais croisé dans les centaines de batailles qu’elle a put mener. Elle sait qu’ils ont le pouvoir d’invoquer de
puissants esprits de l’Outre Monde.
Mais l’inconnu brisa ce silence par un profond soupir, puis enchaîna pour relancer la discussion.

- Tu n’es pas tout à fait dans le vrai quand tu dis que mes connaissances sur ton père s’arrêtent à son départ de mon pays. J’ai quelques lacunes sur toi et votre relation, mais je sais exactement ce qui c’est passé il y a cinq ans… Malgré ses très grandes divergences d’opinions avec les plus hautes instances du Blanc Manteau, ils ne sont pas les responsables. Donc ce n’est pas moi, ce n’est pas le Blanc Manteau non plus, mais alors qui ? Ne soit pas trop pressé de le savoir...
- ...
- Bref, juste après sa mort tu as été recueillit par les gens de la Guilde « Les Tueurs de Charrs », Skaw Le Silencieux, un homme de confiance à qui ton père avait demandé de te protéger au cas ou il lui arriverait quelque chose.
- Oui, j’ai quitté la Kryte pour aller à Ascalon, loin des dangers qui ont coûtés la vie à mon Père. Skaw mais aussi Ling et Milyria m’ont accueilli et ce qui m’a beaucoup aidé à soigner cette blessure que j’avais au plus profond de mon âme. Ils m’ont intégré et m’ont permis de rencontrer des gens valeureux, qui se battaient pour une bonne cause. La voix de Dwayna et la défense d’Ascalon était devenue ma seule raison de vivre.
- Ils sont devenu, un peu comme ta nouvelle famille ? Et tu penses qu’ils te cherchent en ce moment ?
- J’espère seulement que Heinrich fait partit du groupe de recherche, car sonder ton esprit en t’ouvrant le crane lui fera le plus grand plaisir.
- Charmant… Mais il m’en faut plus pour me faire partir en courant… Et sache que j’ai la tête très dure… Bref, en attendant que je me fasse sucer le cerveau par ce cher Heinrich, revenons à nos moutons… Toi et moi. Donc tu t’es consacré à Dwayna et la protection d’un pays qui n’est pas le tien, pour oublier la mort du papa ?
- Je n’oublie rien, Dwayna me permettra de retrouver en temps et en heure, le ou les auteurs de ce crime odieux, et là un juste châtiment sera effectué…
- Sages paroles… crois-moi ce jour approche…

Jahia ne savait plus trop quoi penser de son interlocuteur, elle perdit le temps d’une seconde son sang froid qui la caractérisait.

- Mais qui es-tu à la fin !?!?!

Amusé par ce manque de contrôle de soi, il répondit d’une voix grave.

- Je suis la personne qui va te permettre de rejoindre ton cher Père dans l’Outre Monde...

-------------------------------------

Chapitre IV : Crimes et Châtiments

La nervosité commencerait à gagner Jahia. Il était si sûr de lui et ce sort qui n’en finissait plus de la bloquer, elle ne voyait pas comment elle allait se sortir de ce mauvais pas. Tous ce qui lui restait c’était de prier Dwayna, ce qu’elle fit en espérant que cela pourra lui apporter quelconque aide. Mais notre cher inconnu était arrivé à un niveau de jubilation très élevée, il commencerait à s’emporter dans son discourt, ce qui laissait penser qu’il attendait ce moment depuis très longtemps. Il n’arrêtait pas de parler, encore et toujours, tandis Jahia, elle se concentrait sur ces prillères.

- Alors on ne dit plus rien mademoiselle la moniale ? ! Hein, on fait moins la malines. Pas de renfort à l’horizon, une étreinte qui ne faiblie pas, et mon but ultime qui s’approche à grand pas.
- ...
- Bon, puisque que tu ne veux plus rien dire, je vais achever tes souffrances, et par la même occasion te dévoiler le nom de la personne qui a tué, ton cher Père.

Les yeux fermés d’une Jahia en pleine concentration s’ouvris pour essayer de capter le regard de son interlocuteur toujours bien caché dans la pénombre.

- Et bien, maintenant que j’ai toute ton attention, ton père est mort par les mains de celle qu’il a le plus aimé, ta mère Akiko Soon-Waa.

Jahia était complètement interloquée par ce qu'elle venait d'entendre. Sa mère qui serait morte, il y a une vingtaine d’années en lui donnant la vie, serait la meurtrière de cet homme qui l’aimait tant. Elle se souvient encore avoir entendu son père pleurer des nuits entières, en murmurant son nom. Comment cela pourrait-il être possible, un sort de Nécromant, ou quelque chose comme ça serait la seule réponse possible. Notre inconnue voyait bien que Jahia avait les yeux dans le vague, complètement perdue intérieurement. Il tapa violemment dans ses mains comme pour la faire sortir de ses pensés.

- Je n’ai pas fini ! ! !
- ... Qu’es... Q’es qui me... prouve que tu dis vrai... ?
- ... La preuve sa trouve tous simplement dans ton dos, je dirais même plus qu’elle te sert très fort depuis le début de notre discussion.

Un froid glacial parcourut les veines de Jahia, quand une forme lumineuse sortit de la paroi, qui déplaça Jahia au centre de la pièce.
La « chose » qui la tenait depuis le début était sortit du mur, il s’agit d’une sorte d’esprit à forme plus ou moins humaine, d’une assez grande taille et équipé de bras très puissant et malgré son apparence fantomatique, cette chose est bien réelle. Elle avait l’air de sortir tout droit de l’Outre-Monde, on pouvait lire comme de la souffrance sur son visage.

Jahia réussi brièvement à voir le visage de cette chose, mais elle ne ressemblait à personne ni même à rien de tous ce qu’elle avait pu voir jusqu'à maintenant. Notre inconnu continua son discourt, avec un ton assez enjoué.

- Ne cherche pas de ressemblance avec ta mère, tu n’en trouveras pas. Mais bon, c’est vrai je me suis un petit peu précipité en te disant avec des grands airs que c’était ta mère qui avait tué ton père. J’aurais dû préciser, l’esprit de ta mère, mais bon c’est beaucoup moins... déstabilisant ?
Bref, ta mère n’est pas vraiment morte en te donnant la vie. Pour tout expliquer, en temps que ritualiste, elle étudiait depuis de longues années les techniques d’invocation des esprits, et elle est allée très loin dans ces recherches, ces travaux sont d’ailleurs à la base de beaucoup de techniques actuelles. Peu de temps avant ta naissance, elle avait trouvé une invocation ultime qu’elle tenait secrète, même pour son amour Arkam-Garaan. Personne ne savait exactement en quoi consistait cette technique, mais chaque jour elle jubilait toute seul rein qu’en pensant à ce qu’elle allait mettre en œuvre. Certaine personne commençait à douter de sa santé mentale, la folie l’aurait-elle gagné ? D’autres disaient que c’était la grossesse. Mais moi, je savais en quoi consistait cette technique, j’avais à peine dix ans et elle me l’avait appris, c’était d’ailleurs la première technique que je maîtrisa.
La technique dite de « l’esprit ritualiste invoqué ». Elle avait trouvé le moyen d'obtenir une sorte de vie éternelle, un pacte avec Grenth, non sans concession puisqu'il fallait se sacrifier une première fois pour atteindre l'état d'un esprit au pouvoir immense. Elle décida donc de profiter de son affaiblissement après l’accouchement, pour se donner la mort devant moi, dans une danse mortuaire longue et éprouvante qui lui permit lors de sont dernier souffle de transférer tout son pouvoir dans mon bras droit et son énergie vitale. Mais son pouvoir était tel que mon petit bras, celui d’un enfant de dix ans à l’époque ne pouvait recevoir une telle puissance, donc mon bras pris feu, un feu que l’on peut éteindre avec de l’eau, un feu de l’enfer, un feu noir comme les abîmes l’Outre-Monde... Mes cris déchirèrent le calme de la nuit, plusieurs moines rentrèrent dans la pièce où gisait le corps recroquevillé en position fœtal de ma mère, corps complètement asséché, comme vidé... Ensuite, ils me virent là sur le sol, grelottant, avec un bras encore fumant, aucun d’entre eux n’osa imaginer ce qui venait de
se passer.
Ton père était complètement détruit, il ne comprenait pas, mais après quelques jours, il lui fallait des réponses, il m’interrogea longuement sans jamais obtenir le moindre mot de ma part, si ce n’est cette immonde blessure sur mon bras, d’un noir venu droit des ténèbres. Même lui ne pouvait pauser son regard sur ma blessure sans ressentir comme quelque chose de malsain.
N’ayant aucune réponse à ses questions, il commença à perdre patiente et me fit envoyer au terrible Monastère de Hi no Yama, pour y subir un apprentissage réputé extrème du ritualisme, ce monastère était connu pour être l’un des plus dur. Mais depuis que j’avais récupérer le pouvoir de ta mère, j’étais devenu comme invincible, on me faisait subir les pires sévices mais je n’abandonnai pas. Je sortis dix ans plus tard avec un pouvoir décuplé. Mes prouesses me permirent d’intégrer l’ordre des ritualistes de l’Empereur, le niveau ultime de la reconnaissance à Cantha.
Ton père était déjà reparti en Tyrie, persuadé que je ne survivrais pas un an au Monastère de Hi no Yama. Mais quelle ne fut pas sa surprise, il y a bientôt cinq ans, lorsque j'ai réapparu devant lui au temple de la Sagesse de Dwayna en Kryte. J’avais beaucoup changé, mais cette cicatrice ne pouvait le tromper, j’étais revenu pour essayer de lui expliquer, mais la vieillesse l’avait rendu et aigris à mon égard, j’étais une trace de ce passé qu’il essayait d’oublier. Malgré tout je tenta de lui expliquer ce que je viens de te raconter, mais il s’emporta, en me traitant de fou, d’impur, du fruit du démon… Alors je décida de lui prouver mes dires en utilisant pour la première fois devant un témoin la technique de «l’esprit ritualiste invoqué ». En voyant cet esprit au milieu de la pièce, Arkam-Garaan rentra dans une colère noire, saisit son bâton sacré pour m’envoyer une série de sorts
tous plus puissant les uns que les autres, tout en m’accusant des pires choses. La force qui se déchaîna sur moi était tel que les murs de la pièce tremblaient, mais je ne bronchais pas, comme immunisé, mon corps était complètement protégé par l’esprit ritualiste invoqué, je finis par lui dire « Tu ne comprends toujours rien vieux bouc, tu n’as d’ailleurs jamais rien compris à l’art des ritualistes. Mais pourquoi temps de haine envers Grenth, tu sais, on finit tous par lui rendre visite... ». Cette phrase était à peine finie que je me rendis compte que je le tenais par cou, ses pieds ne touchaient plus sol, son corps était complètement enlacé par les bras de l’esprit qui avait déjà commencé à le serrer avec une force phénoménale. Je sentais son souffle faiblir en même temps que ses os craquaient les uns après les autre. Ses yeux qui fixaient le plafond commençaient à s’éteindre, dans un dernier souffle cette phrase lui échappa comme une confession « Je l’aimais temps… mais elle aimait plus Grenth que moi… ou même ça propre vie… pourqu… oi... fils...»...

Jahia complètement abasourdie, par tous ce qu’elle venait d’entendre et d’apprendre. La pression qu’exerçait l’esprit sur son corps devenait de plus en plus insupportable, mais elle trouva la force de lui demander.

- Fils... je ne comprends pas… mais pourquoi « Fils » pourquoi avoir hériter du pouvoir de ma mère… pourquoi nous tuer… ?
- Oui, et bien à Cantha, lorsqu’une femme ritualiste enfante pour la première fois et que c’est un garçon, il doit suivre la voix de la mère, donc Grenth et le ritualisme. Donc étant le premier que ta... notre mère a donné la vie, ma voix était toute tracée et les grands maîtres Ritualistes de Cantha s’en félicitaient, le fruit d’une très puissante ritualiste comme notre mère et un très Moine légendaire en Tyrie comme ton père, donnerait forcément un être extraordinaire puissant. Mais Arkam-Garaan ne l’entendait pas de cette oreille, il me destinait plus à devenir un moine digne de reprendre son pouvoir en Kryte. Après de longues discussions et parfois de disputes interminables, notre mère avec l’aide de Togo lui-même réussir à obtenir gain de cause. Togo lui-même décida de m’appeler Agherzaan Sowello, fils d’Akiko Soon-Waa et d’Arkam-Garaan Sowello, dit le Pur, qui ne l’était déjà plus beaucoup depuis qu’il avait quitté la Tyrie…
- ... un... frère...
- Et oui...
- ... Mais pourquoi... nous tuer...

-------------------------------------

Chapitre V : Finissons-en ! ! !

Agherzaan souriait encore une face à l’incrédulité de son interlocutrice.

- Mais enfin voyons, je fais ça uniquement dans l’espoir de tous nous
rassembler, et pouvoir rattraper les erreurs de « ton » père. Grenth nous attend dans son royaume, il nous a promis une place près de lui, c’est une chose qu’il accorde que très rarement à de simples mortels comme nous. Mais notre mère a fait un tel sacrifice que Grenth nous estime, nous les Soweloo, digne de faire partie d’une élite d’esprit, et notre mère est impatiente de te revoir. « Ton » père a déjà commencé à changer d’avis sur Grenth, toute sa vie il s’est consacré à la mauvaise divinité !
- Tu es fou, tu es un hérétique de Grenth, comme l’était notre mère ! Je ne te laisserai pas aboutir cette folie ! ! !

S’écria Jahia et au même moment que sortirent ces mots, une lumière blanche se dégagea du corps tout entier de Jahia. La lumière d’un blanc immaculé rempli la caverne, Agherzaan se retrouva complètement éblouie par la lumière. Un cri suivi d’un léger sanglot accompagnèrent la baisse d’intensité de la lumière.
Agherzaan essaya de récupérer ses esprits, mais comment a-t-il été aveuglé, ses yeux sont protéger par son armure de ritualiste… Cela ne pouvait être que la lumière céleste de Dwayna, une technique extrêmement puissante qui aveuglait les esprits troublés, et si elle était maintenue un certain temps pouvait consumer les esprits et les corps des impures. Au milieu de la pièce, flottant à quelque centimètre du sol, se trouvait Jahia libéré de sont étreinte, son armure de tatouage dégageait toujours cette lumière divine. L’esprit de leur mère avait complètement disparut, sûrement l’esprit était l’auteur du cri et des sanglots.
C’est alors qu’une voix se dégagea du cops flottant de Jahia, cette voix n’était pas humaine, elle résonna dans toute la caverne.

- Simple Mortel, tu t’es pris pour la Main de Grenth, et tu as cru en ses perfidies. Saches juste une chose, nous avons tous nos intérêts à défendre sur votre monde, et Jahia a un très grand intérêt pour moi. Son immense pouvoir, qui n’est qu’à ses prémices font partie d’un plan que j’ai pour la Tyrie et les autres régions de votre monde. Grenth a lui aussi ses plans, mais je ne laisserais pas déjoué les miens de cette façon. Tes méthodes ne me plaisent guère simple mortel, mais je n’ai nullement le droit de te punir, mon intervention
s’arrêtera là, je me dois de ne pas franchir certaine limite et j’en attends autant de Grenth…

Agherzaan était comme paralysé, la lumière des tatouages de Jahia commença à faiblir en même temps que son corps retombait doucement au sol. C’est alors qu’un homme très massif rattrapa Jahia avant qu’elle ne touche le sol. Agherzaan était déjà entouré par trois personnages qui arboraient tous une cape d’un noir profond orné d’une tête de Charrs d’un rouge sombre. Ils étaient enfin arrivés, cinq membres de la guilde étaient déjà dans la caverne, sans que même Agherzaan n’eutre marqué quoique se soit. Face à lui se trouvait une femme d’une extrême beauté, mais qui dégageait aussi un sentiment de mort, tout comme sont voisin masculin, qui ne répondait pas aux même canons de beauté, et qui se frottait déjà les mains en imaginant ses prochaines expériences sur le pauvre bougre. Et enfin le troisième qui se trouvait dans son dos glissa d’un geste rapide et précis, une dague sous le coup d’Agerzaan. Il lui glissa ces quelques mots.

- Salutations Agherzaan Soweloo, je suis Skaw le Silencieux, chef du petit groupe d’intervention pour récupérer notre chère Jahia. Je t’explique la situation, face à toi se trouve deux très grand expert de la nécromancie, en les personnes de Heinrich Kemmler et ça chère et tendre Milyria Shadith. Je ne te cache pas qu’au moindre geste de ta part, je te tranche la gorge et mes deux amis se chargeront de finir le travail.
Au centre de la pièce se trouve une sorte de brute épaisse, mais qui sait avoir un cœur tendre quand il le faut. J’ai nommé notre Groh Duhr. Et enfin à l’entré de la caverne une muraille dit Thord Le Grand.
- Si je comprends bien mon sort est scellé, alors finissons-en ! ! ! Renvoyez moi à Grenth ! ! !

Nos héros se regardèrent, l’air interrogatif…

Milyria : « Encore une de ses hérétiques de Grenth… »
Heinrich : « Bon, j’ai bien envie de lui trituré son cerveau, les cerveaux d’hérétiques me fascinent. »
Skaw : « L’idée ne me dérangerait si notre cher visiteur canthien n’était pas ritualiste, se sont de puissant invocateur. Et celui là a l’air particulièrement puissant suite à sa relation particulière avec Grenth. Donc je voudrais l’intégrer dans notre guilde. »
Milyria : « Cela me semble très risqué… Les hérétiques sont incontrôlables, ils ne voient que par leur divinité, le groupe passe
après, notre unité ne suffira pas le maintenir au sien de notre guilde. »
Skaw : « … Kemmler, tu parlais de triturer son cerveau ? Sa puissance m’intéresse, pas sa folie d’hérétique, donc je te donne carte blanche, mais évite de le tuer. »
Heinrich : « C’est bien mal me connaître mon petit rôdeur… Je vais faire de lui un frère aimant et tout acquis à notre cause. »
Agherzaan : « Vous délirez, et comment vous en savez autant sur moi. »
Skaw : « Saches que nous sommes très bien organisés, nous avons nos sources, et l’arrivé d’un ritualiste en Tyrie ne passe jamais inaperçu. »

Après avoir ficelé le nouveau cobaye d’Heinrich, notre groupe prit la direction de manoir Kemmler, avec une Jahia endormie pour au moins deux jours. Le jour commença à poindre à l’horizon, Milyria ajouta : « Jahia doit une fière chandelle à Dwayna, car sans cette lumière on chercherait ncore la caverne… »

Skaw : « J’espère que notre petite moniale va bien récupérer de ses toutes émotions, car il y encore de chose à faire pour la Tyrie, et son aide nous sera vraiment utile. »
Groh Duhr : « Jahia dodo, Jahia k.o. Moi aimer bien Jahia »
Heinrich : « Une fois que j’aurais fini ce cher ritualiste, faudra que je regarde de plus près Groh Duhr, ça façon de s’exprimer comme un troll des cavernes, m’inquiète toujours un peu… »

Et voilà, comment la TASS allait sûrement s’enrichir d’un nouveau membre, avec un nouveau cerveau. Mais maintenant reste à savoir comment va se passer la nouvelle relation frère/sœur entre Agherzaan et Jahia. Quelle sera le fameux destin pour notre monde qu’imaginent nos dieux ? Seul l’avenir nous le dira.

-------------------------------------

Voilà la fin background de Jahia et Agherzaan